Samedi 30 septembre

La Libre Pensée Gironde a tenu son Assemblée Générale

à Pessac

AG suivie l'après-midi d'une conférence/débat Syndicalisme et laïcité.

Compte-rendu dans le prochain bulletin LP 33

Vendredi 10 Novembre 2017

16 h

Place Jean Jaurès à Bordeaux

 

La Libre Pensée, l’ARAC, la Ligue des Droits de l’Homme et l’Union Pacifiste, à l’occasion du 11 novembre 2017, et de l’armistice qui mit fin à la Première guerre mondiale, revendiqueront la réhabilitation collective des fusillés pour l’exemple, victimes de la barbarie coutumière de toutes les guerres. Elles appellent à se rassembler.

Congrès annuel 2017

de la Fédération de la Gironde

 

Le Congrès fédéral s'est réuni le samedi 10 juin à Pessac à 10 h 00 (maison de quartier Cap de Bos) : l’occasion pour les libres penseurs de se retrouver, de faire un bilan du travail réalisé durant l’année écoulée et de préparer la suivante.

 

Lors de son discours d'accueil Christian Baqué, président de la Fédération, a évoqué la mémoire de notre camarade et ami Gérard Amiard, longtemps trésorier fédéral, membre de notre Commission administrative, décédé il y a quelques mois.

 

L'ordre du jour a été adopté à l'unanimité : examen de la situation et nos activités ; suites de L’Appel des laïques ; Congrès international à Paris en septembre ; Préparation du Congrès national (22 au 25 août) Discussion des rapports. Élection des délégués.

 

La première partie des travaux a donné lieu à une importante discussion, au cours de laquelle de nombreux camarades se sont exprimés. Concernant l’Appel des laïques, la lettre aux organisations (lire dans notre numéro de mai) n’a pour l’instant pas reçu de réponse; nous avions invité toutes les organisations laïques à participer à ce Congrès, la Ligue de l’Enseignement s’est excusée de ne pouvoir répondre à notre invitation. La demande sera renouvelée en septembre. Syndicalisme et laïcité : la commission s’est réunie à trois reprises et a fourni un important travail, communiqué à la fédération chargée de la synthèse de cette question à l’étude. Le 7e congrès international de l’AILP qui aura lieu à Paris en septembre a été évoqué, deux camarades de la Fédération étant pour l’instant inscrits (Christian et Jo).

 

La dernière partie de la matinée était consacrée à la préparation du congrès national qui se réunira à Évry, en région parisienne en août 2017, et à la discussion sur les rapports nationaux. Les débats se sont conclus par les votes sur l'ensemble de ces rapports, dont les rapports moral, d’activité, de trésorerie, qui ont été adoptés à l'unanimité, les intervenants approuvant l'action de la Fédération nationale au cours de l'année écoulée. Les quatre candidats qui se sont présentés à l'élection de la délégation au congrès national ont été élus également à l’unanimité : Christian Baqué, Pierre Charlot, Marie Lescoute, Joachim Salamero.

 

Le compte-rendu des travaux du Congrès national (et du Congrès international de l’AILP) aura lieu fin septembre lors de l’AG de rentrée à laquelle sont invités tous les adhérents.

 

Le repas fraternel pris en commun dans la même salle fut l'occasion d'un moment de détente amicale et doublement chaleureux … car il faisait ce jour-là un soleil de plomb !

 

 L’après-midi, nous recevions David Gozlan, secrétaire général de la FNLP, qui introduisait la conférence-débat sur ce sujet d’actualité : Islam et laïcité : l’impossible rencontre ? De nombreux camarades étaient venus s’ajouter aux congressistes du matin, en particulier pour la discussion. Lire à ce sujet l’introduction à la brochure « Arguments pour un débat rationnel sur l’Islam » dans les pages qui suivent.

 

-      

 

APPEL DES LAÏQUES

Pour le respect de la laïcité

 

 

 

 

C’est peu de dire que la laïcité va mal : malmenée, manipulée, vilipendée, on n’ose plus s’affirmer laïque par peur des amalgames et des contresens. Principe de paix, elle serait devenue sujet de discorde. Principe d’unité par-delà les différences, on lui assigne des fins identitaires.

 

 

 

L’extrême-droite, de tradition pourtant anti-laïque depuis toujours, veut s’approprier le mot pour mieux distiller son venin xénophobe. Hier les juifs, les arabes, aujourd’hui les musulmans. On ne peut se réclamer de la laïcité quand on soutient les prières de rue quand il s’agit de l’église Sainte Rita mais qu’on les condamne quand elles se font aux abords des mosquées. On n’est pas laïque, quand on se fait le porte-parole des discours les plus réactionnaires du Vatican en appelant à la suppression du Planning familial.

 

 

 

Non, l’Islam ne serait pas par nature plus hermétique aujourd’hui à la laïcité que ne l’était le culte catholique en 1905. La laïcité n’a pas à s’adapter à une religion, de même qu’aucun croyant ne peut réclamer de droits particuliers. La République est séparée des religions, elle n’a pas à organiser les cultes.

 

 

 

Nous, militants laïques, par-delà parfois des divergences d’analyse, en appelons à la constitution d’un front commun autour des fondements de la laïcité républicaine, telle que définie par la loi de 1905. Être laïque, c’est reconnaître que l’État assure en même temps la liberté de conscience - croyant et non croyant - et le libre exercice des cultes. Être laïque, c’est affirmer que l’État ne doit reconnaître, salarier ou subventionner aucun culte. Par conséquent la République ne tranche pas parmi les cultes plus ou moins respectables : elle demeure indifférente dans la seule limite du respect de l’ordre public et des lois communes.

 

 

 

Ses Elus et représentants doivent conserver cette neutralité dans leurs fonctions. La République ne juge personne selon ses croyances ou appartenances présumées. Elle accorde à l’Ecole publique la noble mission d’instruire les enfants : c’est par conséquent à elle que l’État doit accorder les fonds nécessaires aux défis que porte l’Ecole aujourd’hui. 

 

 

 

Nous, militants de la cause laïque, appelons à la plus grande vigilance contre toute tentative de détourner la laïcité de ses objectifs. En cette date anniversaire de la loi de 1905, nous en appelons au respect plein et entier  de ses principes fondateurs. La laïcité organise l’espace public et donne sens à la citoyenneté républicaine qui garantit la démocratie. Ce n’est ni une police de la pensée, ni une option philosophique parmi d’autres valeurs particulières.

 

 

 

La loi de 1905 est une loi de liberté qui permet toutes les autres libertés. Elle doit donc être préservée.

 

 

Signez directement en ligne sur PETITION PUBLIQUE